
Benjamin Mendelson, co-fondateur de Palomano : « On ne peut pas tout faire, tout seul »
Avec 25 contrats de franchise signés, 40 territoires réservés en l’espace de 10 mois et une projection à venir à l’international, l’enseigne de parcs de jeux pour enfants a lancé son développement en franchise sur des bases impressionnantes. Benjamin Mendelson, président et cofondateur de Palomano, revient sur les clés et les défis de ce lancement tonitruant.
ILS LE FONT
Gaël Chesné
1/16/20253 min read


Sur la photo, Benjamin, Nathan et Nina Mendelson - © Anne-Sophie Damecour pour Le Parisien
Le premier parc Palomano a ouvert en 2022, à Clichy ; la franchise, lancée en février 2024, a déjà amené la signature, en décembre 2024, de 40 contrats de réservation de zone. Quels sont les facteurs d’un tel départ ?
Benjamin Mendelson : On avait envie, avec Nina et Nathan (cofondateurs), de voir des Palomanos partout. Mais on s’est bien rendus compte que, de l’idée à sa réalisation, les choses ne se font pas toutes seules. On a donc choisi de se faire accompagner. On s’est entourés des bonnes personnes pour apprendre ce nouveau métier de dirigeant de réseau ; le fameux « apprendre à faire faire ». On s’est structurés rapidement, en interne, pour répondre aux demandes consécutives à notre passage sur M6 (Qui veut devenir mon associé ?) et à celles générées par les campagnes digitales. Mais au-delà de ces aspects, je pense que notre mindset (état d’esprit) a été déterminant. On savait, tous les trois, que l’on avait un super concept, que l’on était sur un marché relativement nouveau et qu’il y avait une place à prendre : alors, on a foncé !
La croissance rapide, c’était donc un choix ?
Benjamin Mendelson : Oui. Dans la mesure où, précisément, la rapidité nous permet de prendre cette place que l’on voulait et, en même temps, à mesure que l’on grandit, de continuer à créer de l’intérêt, de l’engouement. On est convaincus que c’est par la croissance rapide que l’on entrera dans la cour des grands.
Jusqu’à présent, quels ont été les principaux défis rencontrés dans votre développement ?
Benjamin Mendelson : Il y en a eu plusieurs. Le premier a été, sans aucun doute, d’ordre RH. On est passé d’une petite structure familiale – à trois, au départ, Nina, Nathan et moi – à une structure étoffée, avec une dizaine de personnes. Ce qui implique beaucoup de choses : des gens à manager, des process à créer, etc.
Le deuxième défi a été de gérer les priorités. Avec notre exposition médiatique, nous avons reçu énormément de sollicitations, de toutes sortes. Il a été essentiel de définir nos priorités afin de gérer intelligemment cet afflux.
Enfin, le troisième défi a été celui de la trésorerie. On s’est lancés dans une aventure qui demande beaucoup d’investissements. Certes, les franchisés nous paient un pack initial puis des redevances qui vont nous générer des revenus, mais on a très bien conscience qu’il faut, derrière, assurer un niveau de services premium, afin d’avoir une relation saine avec nos franchisés et pérenniser le réseau.
Quel conseil donneriez-vous à une entreprise qui souhaite emprunter le même chemin ?
Benjamin Mendelson : Le conseil que je donnerais, c’est de se faire accompagner. La franchise est un univers très technique. Il est important – et ce, d’autant plus dans le cas d’une franchise à croissance rapide – d’être entouré de professionnels compétents pour définir sa stratégie, travailler sa vision, son modèle, son offre, formaliser des process, identifier et former des ressources… On ne peut pas tout faire, tout seul. Être accompagné, c’est accroître ses chances de réussir.


© Photos Palomano